vendredi 10 juin 2011

Détail de mode : les escarpins / le creative sweatshop dans leurs locaux versus Pierre Hardy devant chez Carmen / road night du 13 mai / CADC indice: 1,8

Je dois reconnaitre avoir une certaine fascination pour les chaussures à talons des femmes. Elles provoquent chez moi un double rapport de causes à effets ...
Premièrement, elles sont, sans contestes, le socle de l'élégance féminine. Elles élancent la silhouette et deviennent les terminaisons de la personnalité illustrée par l'habit...
Les designeurs du  " le creative sweatshop " ont créé des œuvres d'art, en générant ces paires d'escarpins en origami de papier. J'y retrouve toute la délicatesse des femmes et une parabole sur leur
richesse à multiplier les facettes.  

Ces précieuses chausses devraient inspirer un remake entre une cendrillon moderne ayant sublimée sa condition modeste par un ingénieux pliage, et avec une soupçon de madame butterfly. Qui dans sa délicate condition de femme de papier aurait confectionner des avions-chaussures de papier en vue de voleter dans une grâce légère vers son amoureux lointain .


Ces chaussures en version rose pourraient devenir la cerise sous le gâteau
d'une des robes du génial Gareth Pugh, afin de recomposer la forêt noire en gâteau inversé.

Leurs créations rappellent aussi les travaux de grand Xavier Veilhan, comme ci dessous dans le restaurant le Germain à St Germain des Près
Deuxièmement, elles sont l'objet par excellence  du phantasme typiquement masculin, dont je dois reconnaitre être l'un des membres des plus zélé. Elles offrent à découvrir les pieds délicats des femmes en les dénudant et  donnent à la cheville une extension qui fuselle le mollet.
Il faut dire que c'est l'un des rares objets dédiés à la féminité. 
Ensuite, j'ai toujours trouvé qu'il y avait un rappel des formes féminines. Je vois la tige du talon comme une évocation de la jambe et le bulbe de l'arrière de la chaussure peut s'imaginer comme une des fesses



Je me crasherais, probablement, un jour dans un poteau à force de me retourner sur ces belles visions érotiques, comme ci dessous, sur ces Pierre Hardy ...

Et tout titubant dans mon K.O. signalétique je verrais voler les 36 escarpins ...


 
A lire sur, en chantant "toute ma vie j'ai rêvé d'avoir les talons haut" :

CADC indice : 1,8

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